Croquis laurentiens (1920)

Frère Marie-Victorin

Notre phrase préférée :

Les profanes ignoreront toujours le frisson de joie qu’éprouve un botaniste à s’agenouiller sur le sable gonflé d’eau, dans l’orbite des infimes constellations des limoselles blanches, à surprendre les gentianes, en tenue de matin, offrant dans leur petit hanap mauve des libations de rosée au soleil de neuf heures !

Genre :

Documents et essais

Résumé :

Avec l’œil du scientifique et le vocabulaire du poète, le frère Marie-Victorin invite son lecteur à un voyage sur l’ensemble du territoire québécois, de Montréal aux Îles-de-la-Madeleine. Géographe autant que botaniste, il détaille les courbes d’un paysage ou l’histoire d’un paysan rencontré sur la route. Convoquant la mémoire des lieux et la beauté du fleuve, il dresse un inventaire littéraire du territoire. Invitation au voyage, cet ouvrage prend aussi racine dans l’exaltation patriotique, fidèle aux valeurs de son époque.

Résumé :

Avec l’œil du scientifique et le vocabulaire du poète, le frère Marie-Victorin invite son lecteur à un voyage sur l’ensemble du territoire québécois, de Montréal aux Îles-de-la-Madeleine. Géographe autant que botaniste, il détaille les courbes d’un paysage ou l’histoire d’un paysan rencontré sur la route. Convoquant la mémoire des lieux et la beauté du fleuve, il dresse un inventaire littéraire du territoire. Invitation au voyage, cet ouvrage prend aussi racine dans l’exaltation patriotique, fidèle aux valeurs de son époque.

Les premiers mots :

« Si vous aimez à vous caresser les yeux des nuances fanées du passé, et si l’âme des choses révolues parle à la vôtre, hâtez-vous de contenter ce caprice d’un autre âge avant que, happées par les concasseurs, les dernières pierres des dernières vieilles maisons n’aillent se résoudre en macadam pour les pneus des autos. »