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Comédie en un acte, en vers
Notre phrase préférée :Eh bien, puisqu’il le faut, adieu, presse ton pas.
Va-t’en d’un coeur léger ! Ne te retourne pas
Poésie - Théâtre
La Perle - Comédie en un acte, en vers de Théodore de Banville, qui ne fut pas seulement poète épris de beauté pure, ami de Baudelaire et de Hugo et découvreur du jeune Rimbaud, mais aussi auteur d'une dizaine de pièces en vers ou en prose, allant de la revue à la tragédie, jouées avec succès dans les petits théâtres comme sur les scènes illustres, notamment à l’Odéon et à la Comédie-Française où fut créée sa pièce la plus connue, Gringoire. La Perle fut représentée en mai 1877 au Théâtre italien, et met en scène Cléopâtre, Antoine et Charmion, serviteur de la reine, à Alexandrie en 40 avant J.-C., et emprunte à Shakespeare et à Plutarque. La perle qui donne son titre à la pièce est une splendeur ornant la tunique d'Antoine, le protégeant et lui assurant la victoire, un talisman ancestral que Cléopâtre dissous dans un vin dans lequel les deux amants plongent leurs lèvres et s'unissent. Mais l'histoire et le mythe, comme souvent chez Banville, ne sont ici que le prétexte au déploiement du langage poétique et de ses beautés.
La Perle - Comédie en un acte, en vers de Théodore de Banville, qui ne fut pas seulement poète épris de beauté pure, ami de Baudelaire et de Hugo et découvreur du jeune Rimbaud, mais aussi auteur d'une dizaine de pièces en vers ou en prose, allant de la revue à la tragédie, jouées avec succès dans les petits théâtres comme sur les scènes illustres, notamment à l’Odéon et à la Comédie-Française où fut créée sa pièce la plus connue, Gringoire. La Perle fut représentée en mai 1877 au Théâtre italien, et met en scène Cléopâtre, Antoine et Charmion, serviteur de la reine, à Alexandrie en 40 avant J.-C., et emprunte à Shakespeare et à Plutarque. La perle qui donne son titre à la pièce est une splendeur ornant la tunique d'Antoine, le protégeant et lui assurant la victoire, un talisman ancestral que Cléopâtre dissous dans un vin dans lequel les deux amants plongent leurs lèvres et s'unissent. Mais l'histoire et le mythe, comme souvent chez Banville, ne sont ici que le prétexte au déploiement du langage poétique et de ses beautés.
« CHARMION :
Oui, ma reine, un courrier venu de Sicyone
Cause là-bas avec le noble empereur. »
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