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642 classiques de la littérature francophone, disponibles gratuitement
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Notre phrase préférée :Un fils ne s’arme point contre un coupable père ;
Il détourne les yeux, le plaint, et le révère.
Théâtre
Brutus est une tragédie en cinq actes et en vers de Voltaire, considéré à son époque comme le successeur des grands Corneille et Racine. Elle fut représentée pour la première fois à la Comédie-Française en décembre 1730, mais Voltaire en a composé au moins le premier acte lors de son séjour en Angleterre, marqué par la découverte de Shakespeare. Elle est d'ailleurs précédée d'un discours sur la tragédie dédié à Milord Bolingbrooke, qui compare notamment la langue anglaise et la langue française et l'asservissement auquel la versification soumet la seconde. La pièce met en scène la conspiration de Titus, fils de Junius Brutus, fondateur légendaire de la République romaine et un des deux premiers consuls romains, pour le rétablissement des Tarquin, c'est-à-dire de la royauté. Voltaire goûte la dimension politique de la tragédie mais aussi les déchirements d'un fils qui aime la fille de l'ennemi de son père et de sa patrie, et d'un père qui n'a d'autre choix que de condamner son fils à mort.
Brutus est une tragédie en cinq actes et en vers de Voltaire, considéré à son époque comme le successeur des grands Corneille et Racine. Elle fut représentée pour la première fois à la Comédie-Française en décembre 1730, mais Voltaire en a composé au moins le premier acte lors de son séjour en Angleterre, marqué par la découverte de Shakespeare. Elle est d'ailleurs précédée d'un discours sur la tragédie dédié à Milord Bolingbrooke, qui compare notamment la langue anglaise et la langue française et l'asservissement auquel la versification soumet la seconde. La pièce met en scène la conspiration de Titus, fils de Junius Brutus, fondateur légendaire de la République romaine et un des deux premiers consuls romains, pour le rétablissement des Tarquin, c'est-à-dire de la royauté. Voltaire goûte la dimension politique de la tragédie mais aussi les déchirements d'un fils qui aime la fille de l'ennemi de son père et de sa patrie, et d'un père qui n'a d'autre choix que de condamner son fils à mort.
« BRUTUS :
Destructeurs des tyrans, vous qui n'avez pour rois
Que les dieux de Numa, vos vertus et nos lois,
Enfin notre ennemi commence à nous connaître. »
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