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Mœurs parisiennes
Notre phrase préférée :Lui, c’était lui, le Nabab, le riche des riches, la haute curiosité parisienne, épicée de ce ragoût d’aventures qui plaît tant aux foules rassasiées.
Roman
Le Nabab, sous-titré Mœurs parisiennes est un roman d'Alphonse Daudet publié en 1877 mettant en scène Bernard Jansoulet, rentré en France après avoir fait fortune en Tunisie, autour duquel gravitent des solliciteurs en tout genre, ce dont s'offusque son honnête secrétaire. Grâce à son argent et à ses soutiens, il se lance dans la course au pouvoir et devient député de la Corse. Mais la chute sera aussi fulgurante que l'ascension. Ce personnage qui donne à Daudet l'occasion de caricaturer le monde des affaires, de la politique et les mœurs de la France du Second Empire est inspiré par François Bravay, fils d'un marchand de casseroles de Pont-Saint-Esprit, à la fois aventurier et nouveau riche ayant fait fortune à Alexandrie en abusant de la naïveté du Vice-roi d'Égypte et devenu député en 1865.
Le Nabab, sous-titré Mœurs parisiennes est un roman d'Alphonse Daudet publié en 1877 mettant en scène Bernard Jansoulet, rentré en France après avoir fait fortune en Tunisie, autour duquel gravitent des solliciteurs en tout genre, ce dont s'offusque son honnête secrétaire. Grâce à son argent et à ses soutiens, il se lance dans la course au pouvoir et devient député de la Corse. Mais la chute sera aussi fulgurante que l'ascension. Ce personnage qui donne à Daudet l'occasion de caricaturer le monde des affaires, de la politique et les mœurs de la France du Second Empire est inspiré par François Bravay, fils d'un marchand de casseroles de Pont-Saint-Esprit, à la fois aventurier et nouveau riche ayant fait fortune à Alexandrie en abusant de la naïveté du Vice-roi d'Égypte et devenu député en 1865.
« Debout sur le perron de son petit hôtel de la rue de Lisbonne, rasé de frais, l’oeil brillant, la lèvre entrouverte d’aise, ses longs cheveux vaguement grisonnants épandus sur un vaste collet d’habit, carré d’épaules, robuste et sain comme un chêne, l’illustre docteur irlandais Robert Jenkins, chevalier du Medjïdjié et de l’ordre distingué de Charles III d’Espagne, membre de plusieurs sociétés savantes ou bienfaisantes, président fondateur de l’oeuvre de Bethléem, Jenkins enfin, le Jenkins des perles Jenkins à base arsenicale, c’est-à-dire le médecin à la mode de l’année 1864, l’homme le plus occupé de Paris, s’apprêtait à monter en voiture, un matin de la fin de novembre, quand une croisée s’ouvrit au premier étage sur la cour intérieure de l’hôtel, et une voix de femme demanda timidement : « Rentrerez-vous déjeuner, Robert ? » »
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