Les Flamandes (1883)

Émile Verhaeren

Notre phrase préférée :

Flamandes, montrez-nous votre lourde beauté
Débordante de force & chargeant vos ceintures.

Genre :

Poésie

Résumé :

Flamandes – Poésies est le premier recueil d'Émile Verhaeren, publié en 1883, qui s'inscrit dans le courant « naturaliste-parnassien » qui se caractérise par le choix de sujets qui ne sont pas traditionnellement poétiques pour produire un effet anti-lyrique. Camille Lemonier, autre écrivain belge naturaliste, dit des Flamandes que c'est « la déroute absolue de la raison et du langage ». Si les pairs du poète salue l'innovation de sa poésie, son caractère cru et sensualiste, ses proches eux furent scandalisés (peut-être était-ce même le but de Verhaeren qui avait l'ambition d'une célébrité rapide). La légende veut même qu'ils essayèrent, aidés par le curé du village, d'acheter tous les exemplaires pour les détruire. Mais le recueil est autant nourri de la tradition picturale des grands peintres baroques du XVIIe siècle (comme Rubens, Steen, Teniers, Brouwer…) que des souvenirs pittoresques du poète.

Résumé :

Flamandes – Poésies est le premier recueil d'Émile Verhaeren, publié en 1883, qui s'inscrit dans le courant « naturaliste-parnassien » qui se caractérise par le choix de sujets qui ne sont pas traditionnellement poétiques pour produire un effet anti-lyrique. Camille Lemonier, autre écrivain belge naturaliste, dit des Flamandes que c'est « la déroute absolue de la raison et du langage ». Si les pairs du poète salue l'innovation de sa poésie, son caractère cru et sensualiste, ses proches eux furent scandalisés (peut-être était-ce même le but de Verhaeren qui avait l'ambition d'une célébrité rapide). La légende veut même qu'ils essayèrent, aidés par le curé du village, d'acheter tous les exemplaires pour les détruire. Mais le recueil est autant nourri de la tradition picturale des grands peintres baroques du XVIIe siècle (comme Rubens, Steen, Teniers, Brouwer…) que des souvenirs pittoresques du poète.

Les premiers mots :

« Les Vieux maîtres.
Dans les bouges fumeux où pendent des jambons
Des boudins bruns, crevant leurs tissus de vessie,
Des grappes de poulets, des grappes de dindons, D'énormes chapelets de volailles farcies, (…) »