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Poème
Notre phrase préférée :Car l’amour n’est-ce pas n’être plus seul et n’est-ce
Pas se doubler par un autre meilleur que soi ?
Poésie
Le Règne du silence – Poème est un recueil de Georges Rodenbach, comme son compatriote et ami d'enfance Émile Verhaeren, poète symboliste belge. Publiée en 1891, cette œuvre présente seulement sept titres, longs poèmes composés de plusieurs sections, à l'exception du dernier, un huitain et deux quatrains, intitulé « Épilogue », comme pour inviter à une lecture narrative et progressive d'un ensemble qui évoque avec nostalgie la province de Bruges dont le poète est originaire. Le recueil s'ouvre sur une évocation très complète de ce qu'est une chambre, qui devient dans ces vers une véritable créature dotée de vie propre. Le paysage, fait de béguinages, de villes aux ciels bas, de canaux, permet d'exprimer des impressions auditives et visuelles et les états d'âmes intérieurs, souvent mélancoliques, du poète sensible aux douleurs des soirs et des dimanches.
Le Règne du silence – Poème est un recueil de Georges Rodenbach, comme son compatriote et ami d'enfance Émile Verhaeren, poète symboliste belge. Publiée en 1891, cette œuvre présente seulement sept titres, longs poèmes composés de plusieurs sections, à l'exception du dernier, un huitain et deux quatrains, intitulé « Épilogue », comme pour inviter à une lecture narrative et progressive d'un ensemble qui évoque avec nostalgie la province de Bruges dont le poète est originaire. Le recueil s'ouvre sur une évocation très complète de ce qu'est une chambre, qui devient dans ces vers une véritable créature dotée de vie propre. Le paysage, fait de béguinages, de villes aux ciels bas, de canaux, permet d'exprimer des impressions auditives et visuelles et les états d'âmes intérieurs, souvent mélancoliques, du poète sensible aux douleurs des soirs et des dimanches.
« Les chambres, qu'on croirait d'inanimés décors, – Apparat de silence aux étoffes inertes –
Ont cependant une âme, une vie aussi certes,
Une vois closes aux influences du dehors
Qui répand leur pensée en halos de sourdines… »
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