L'Interdiction (1836)

Scènes de la vie parisienne

Honoré de Balzac

Notre phrase préférée :

(...) un homme aussi distingué que tu l’es ne doit pas prendre une reinette de février pour une petite pomme d’api qui sourit sur sa branche et demande un coup de dent.

Genre :

Nouvelles, contes

Résumé :

L'Interdiction est un court roman de Balzac, intégré dans l'édition Furne dans les Scènes de la vie parisienne qui prennent place dans les Études de mœurs de La Comédie humaine. Balzac a nourri cette idée d'interdiction pendant quelques années avant sa publication en 1836 dans La Chronique de Paris, le journal qu'il a acheté. Il met en scène une Parisienne à la mode, la marquise d'Espard, qui dépose au tribunal une demande d'interdiction de son mari, dont elle est séparée depuis dix ans, qu'elle prétend fou, sous prétexte qu'il la prive de voir ses enfants et dilapide sa fortune, leur préférant des inconnus, Madame Jeanrenaud et son fils. Cette intrigue est l'occasion pour Balzac de faire le portrait d'un magistrat, le juge Popinot, exemple d'intégrité et de charité. Mais il n'est pas le seul être de qualité : la suite de l'histoire montre qu'en fait de dilapidation, le marquis entend réparer les torts perpétrés par son bisaïeul au moment de l'édit de Nantes sur la personne du protestant Jeanrenaud qui avait perdu toutes ses terres au profit des Espard. Ces deux nobles personnages s'opposent à la vénale et menteuse marquise et à Rastignac, célèbre arriviste balzacien, qui la convoite. Elle s'arrange pour dessaisir Popinot, qui a découvert la vérité, du dossier. Le procès aura lieu, mais pour en connaître l'issue, il faut lire Splendeurs et misères des courtisanes.

Résumé :

L'Interdiction est un court roman de Balzac, intégré dans l'édition Furne dans les Scènes de la vie parisienne qui prennent place dans les Études de mœurs de La Comédie humaine. Balzac a nourri cette idée d'interdiction pendant quelques années avant sa publication en 1836 dans La Chronique de Paris, le journal qu'il a acheté. Il met en scène une Parisienne à la mode, la marquise d'Espard, qui dépose au tribunal une demande d'interdiction de son mari, dont elle est séparée depuis dix ans, qu'elle prétend fou, sous prétexte qu'il la prive de voir ses enfants et dilapide sa fortune, leur préférant des inconnus, Madame Jeanrenaud et son fils. Cette intrigue est l'occasion pour Balzac de faire le portrait d'un magistrat, le juge Popinot, exemple d'intégrité et de charité. Mais il n'est pas le seul être de qualité : la suite de l'histoire montre qu'en fait de dilapidation, le marquis entend réparer les torts perpétrés par son bisaïeul au moment de l'édit de Nantes sur la personne du protestant Jeanrenaud qui avait perdu toutes ses terres au profit des Espard. Ces deux nobles personnages s'opposent à la vénale et menteuse marquise et à Rastignac, célèbre arriviste balzacien, qui la convoite. Elle s'arrange pour dessaisir Popinot, qui a découvert la vérité, du dossier. Le procès aura lieu, mais pour en connaître l'issue, il faut lire Splendeurs et misères des courtisanes.

Les premiers mots :

« En 1828, vers une heure du matin, deux personnes sortaient d'un hôtel situé dans la rue du Faubourg-Saint-Honoré, près de l'Elysée-Bourbon : l'un était un médecin célèbre, Horace Biauchon ; l'autre un des hommes les plus élégants de Paris, le baron de Rastignac, tous deux amis depuis longtemps. »