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642 classiques de la littérature francophone, disponibles gratuitement
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Notre phrase préférée :Outre sa prédilection pour la noblesse, mademoiselle Cormon eut la manie très excusable de vouloir être aimée pour elle.
Nouvelles, contes
La Vieille fille, roman de Balzac, avant de rejoindre les Études de mœurs des Scènes de la vie de province, est le premier feuilleton de la littérature française : il paraît en douze livraisons à l'automne de 1836 dans le quotidien La Presse né quelques mois auparavant. Il fait le portrait de Rose Cormon, qui à Alençon et à quarante ans attend le mari qu'elle jugera digne d'elle, de sa bonne bourgeoisie et de sa fortune, exigences qui lui ont déjà fait repousser plusieurs prétendants. Deux principaux gravitent autour d'elle, le chevalier de Valois et du Bousquier, mais n'en veulent qu'à sa fortune, et un troisième, plus jeune qu'elle et authentiquement amoureux, qui se suicide de désespoir après avoir été repoussé. C'est du Bousquier qui finit par l'emporter, pour le plus grand malheur de celle qui voulait plus que tout devenir mère : il est impuissant. C'est peut-être ce qui valut au journal de recevoir de nombreuses lettres dénonçant l'immoralité du roman.
La Vieille fille, roman de Balzac, avant de rejoindre les Études de mœurs des Scènes de la vie de province, est le premier feuilleton de la littérature française : il paraît en douze livraisons à l'automne de 1836 dans le quotidien La Presse né quelques mois auparavant. Il fait le portrait de Rose Cormon, qui à Alençon et à quarante ans attend le mari qu'elle jugera digne d'elle, de sa bonne bourgeoisie et de sa fortune, exigences qui lui ont déjà fait repousser plusieurs prétendants. Deux principaux gravitent autour d'elle, le chevalier de Valois et du Bousquier, mais n'en veulent qu'à sa fortune, et un troisième, plus jeune qu'elle et authentiquement amoureux, qui se suicide de désespoir après avoir été repoussé. C'est du Bousquier qui finit par l'emporter, pour le plus grand malheur de celle qui voulait plus que tout devenir mère : il est impuissant. C'est peut-être ce qui valut au journal de recevoir de nombreuses lettres dénonçant l'immoralité du roman.
« Beaucoup de personnes ont dû rencontrer dans certaines provinces de France plus ou moins de chevaliers de Valois : il en existait un en Normandie, il s'en trouvait un autre à Bourges, un troisième florissait en 1816 dans la ville d'Alençon, peut-être le Midi possédait-il le sien. »
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