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642 classiques de la littérature francophone, disponibles gratuitement
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Comédie
Notre phrase préférée :On dit qu’elle est assez grande épouseuse,
Un peu plaideuse, et beaucoup radoteuse.
Théâtre
L'Enfant prodigue est une comédie de Voltaire en cinq actes et décasyllabes, représentée pour la première fois à la Comédie-Française en 1736, mais sans qu'on en sût le nom de son auteur qui ne se dévoila qu'en 1738 lors de la publication de la pièce à Amsterdam. L'histoire se déroule à Cognac et met en scène deux pères bourgeois, Rondon et Euphémon, le premier a une fille à marier, Lise, le second deux fils, Euphémon fils et Fierenfat, dont le nom transparent dit bien le caractère : fier et fat. Or, c'était Euphémon qui devait initialement épouser la jeune fille, et elle l'aurait accepté avec joie, s'il n'avait pas été corrompu par de mauvaises fréquentations et renié par son père. Cette situation amoureuse est compliquée par une baronne de Croupillac qui menace de faire un procès si Fierenfat ne tient pas la promesse qu'il lui a faite de l'épouser. Peut-être est-ce là la chance pour la jeune fille d'échapper à un mariage qui la rendrait malheureuse et pour un père de retrouver un fils.
L'Enfant prodigue est une comédie de Voltaire en cinq actes et décasyllabes, représentée pour la première fois à la Comédie-Française en 1736, mais sans qu'on en sût le nom de son auteur qui ne se dévoila qu'en 1738 lors de la publication de la pièce à Amsterdam. L'histoire se déroule à Cognac et met en scène deux pères bourgeois, Rondon et Euphémon, le premier a une fille à marier, Lise, le second deux fils, Euphémon fils et Fierenfat, dont le nom transparent dit bien le caractère : fier et fat. Or, c'était Euphémon qui devait initialement épouser la jeune fille, et elle l'aurait accepté avec joie, s'il n'avait pas été corrompu par de mauvaises fréquentations et renié par son père. Cette situation amoureuse est compliquée par une baronne de Croupillac qui menace de faire un procès si Fierenfat ne tient pas la promesse qu'il lui a faite de l'épouser. Peut-être est-ce là la chance pour la jeune fille d'échapper à un mariage qui la rendrait malheureuse et pour un père de retrouver un fils.
« RONDON : Mon triste ami, mon cher et vieux voisin,
Que de bon cœur j'oublierai ton chagrin !
Que je rirai ! Quel plaisir ! Que ma fille
Va ranimer ta dolente famille !
Mais nions ton fils, le sieur de Fierenfat,
Me semble avoir un procédé bien plat. »
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