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642 classiques de la littérature francophone, disponibles gratuitement
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Notre phrase préférée :En France, tout voyageur qui a le bonheur d’avoir une femme bien mise à son bras est sûr d’obtenir la meilleure chambre dans tous les hôtels.
Roman
« La Chambre bleue » est une nouvelle que Prosper Mérimée écrivit à Biarritz en 1866 pour amuser l'impératrice Eugénie. Il la tient lui-même, selon une anecdote, pour une « petite chose », « un peu hasardée », qui se termine par une « bouffonnerie ». Elle raconte l'histoire d'un couple d'amants discrets qui rencontrent un Anglais dans un train, le retrouvent dans la chambre en face de la leur, la chambre bleue du titre, dans la ville où ils sont descendus. Après avoir perçu des bruits de lutte nocturne dans la chambre de leur mystérieux voisin, ils finissent par s'étonner du silence qui règne. Horreur : du sang coule sous la porte de l'Anglais. Que s'est-il passé derrière cette porte ? Qui a assassiné l'inconnu du train et pour quelle raison ? Les amants ne doivent-ils pas fuir pour ne pas mettre en péril leur relation ? Mérimée s'amuse. Il dégonflera son petit roman policier comme un ballon de baudruche qu'on fait brusquement éclater. C'est un jeu d'atmosphère, un divertissement de salon, pas un thriller ! Retrouvé dans les papiers de l'impératrice, ce petit texte plaisant fut publié dans les numéros des 6 et 7 septembre 1871 de « L'Indépendance Belge ».
« La Chambre bleue » est une nouvelle que Prosper Mérimée écrivit à Biarritz en 1866 pour amuser l'impératrice Eugénie. Il la tient lui-même, selon une anecdote, pour une « petite chose », « un peu hasardée », qui se termine par une « bouffonnerie ». Elle raconte l'histoire d'un couple d'amants discrets qui rencontrent un Anglais dans un train, le retrouvent dans la chambre en face de la leur, la chambre bleue du titre, dans la ville où ils sont descendus. Après avoir perçu des bruits de lutte nocturne dans la chambre de leur mystérieux voisin, ils finissent par s'étonner du silence qui règne. Horreur : du sang coule sous la porte de l'Anglais. Que s'est-il passé derrière cette porte ? Qui a assassiné l'inconnu du train et pour quelle raison ? Les amants ne doivent-ils pas fuir pour ne pas mettre en péril leur relation ? Mérimée s'amuse. Il dégonflera son petit roman policier comme un ballon de baudruche qu'on fait brusquement éclater. C'est un jeu d'atmosphère, un divertissement de salon, pas un thriller ! Retrouvé dans les papiers de l'impératrice, ce petit texte plaisant fut publié dans les numéros des 6 et 7 septembre 1871 de « L'Indépendance Belge ».
« Un jeune homme se promenait d'un air agité dans le vestibule d'un chemin de fer. Il avait des lunettes bleues, et quoiqu'il ne fût pas enrhumé, il portait sans cesse son mouchoir à son nez. De la main gauche il tenait un petit sac noir qui contenait, comme je l'ai appris plus tard, une robe de chambre de soie et un pantalon turc. »
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