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642 classiques de la littérature francophone, disponibles gratuitement
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La Mère coupable
Notre phrase préférée :Ah les scélérats d’hommes ! quand on les étranglerait tous !…
Théâtre
Après Le Barbier de Séville et Le Mariage de Figaro, Beaumarchais complète en 1792 sa trilogie par L'Autre Tartuffe ou la Mère coupable, drame en cinq actes dans lequel on retrouve le Comte et la Comte Almaviva, bien des années après puisqu'ils ont un fils adolescent, Léon, et Figaro, devenu intendant, et Suzanne. Outre Léon, les nouveaux personnages sont Florestine, fille naturelle du comte et sa pupille, et l'avocat Begears, qui a gagné la confiance de son hôte, voudrait bien épouser Florestine et cherche à arriver à ses fins en découvrant les secrets de la famille. C'est ce qui lui fait mériter le titre de Tartuffe. Mais c'est surtout au drame familial et sentimental, et aux relations entre les maris et les femmes que s'attache Beaumarchais, qui met à nouveau sa Rosine dans une posture pathétique et célèbre l'amour de deux jeunes gens qui se croyaient coupables de s'aimer.
Après Le Barbier de Séville et Le Mariage de Figaro, Beaumarchais complète en 1792 sa trilogie par L'Autre Tartuffe ou la Mère coupable, drame en cinq actes dans lequel on retrouve le Comte et la Comte Almaviva, bien des années après puisqu'ils ont un fils adolescent, Léon, et Figaro, devenu intendant, et Suzanne. Outre Léon, les nouveaux personnages sont Florestine, fille naturelle du comte et sa pupille, et l'avocat Begears, qui a gagné la confiance de son hôte, voudrait bien épouser Florestine et cherche à arriver à ses fins en découvrant les secrets de la famille. C'est ce qui lui fait mériter le titre de Tartuffe. Mais c'est surtout au drame familial et sentimental, et aux relations entre les maris et les femmes que s'attache Beaumarchais, qui met à nouveau sa Rosine dans une posture pathétique et célèbre l'amour de deux jeunes gens qui se croyaient coupables de s'aimer.
« SUZANNE (seule, tenant des fleurs obscures dont elle fait un bouquet) : Que Madame s’éveille et sonne, mon triste ouvrage est achevé.
(Elle s’assied avec abandon) À peine il est neuf heures, et je me sens déjà d’une fatigue… Son dernier ordre, en la couchant, m’a gâté ma nuit toute entière. « Demain, Suzanne, au point du jour, fais apporter beaucoup de fleurs, et garnis-en mes cabinets. –
Au portier ; que de la journée il n’entre personne pour moi. – Tu me formeras un bouquet de fleurs noires et rouge foncé ; un seul oeillet blanc au milieu. » »
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