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642 classiques de la littérature francophone, disponibles gratuitement
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Notre phrase préférée :Elle marchait comme d’autres courent, toujours pressée d’arriver, de faire vite et de repartir.
Roman
Les Cloportes est le premier roman de Jules Renard, écrit autour de l'âge de vingt-cinq ans, qui paraîtra en 1919 soit neuf ans après sa mort. S'il ne le reconnaît pas tout à fait, il utilise ses personnages et sa matière pour ses œuvres ultérieures. Il raconte la triste histoire, dans le petit village de Titly, de Françoise, jeune paysanne de seize ans, placée par sa grand-mère comme servante dans une famille de petits rentiers. Le fils Lérin, de dix ans son aîné, la viole alors qu'elle s'était étendue pour se reposer dans le foin. Enceinte, elle plonge peu à peu dans la folie, tue son enfant dont elle a accouché toute seule et se laisse brûler dans la forêt où son petit frère à allumer un feu par jeu. Et la vie reprend son cours. L'ironie cinglante de Jules Renard est en germe dans ce premier essai romanesque qui critique à la fois les mœurs villageois de la fin du XIXe siècle, la lutte des classes et l'oppression des femmes dans la famille.
Les Cloportes est le premier roman de Jules Renard, écrit autour de l'âge de vingt-cinq ans, qui paraîtra en 1919 soit neuf ans après sa mort. S'il ne le reconnaît pas tout à fait, il utilise ses personnages et sa matière pour ses œuvres ultérieures. Il raconte la triste histoire, dans le petit village de Titly, de Françoise, jeune paysanne de seize ans, placée par sa grand-mère comme servante dans une famille de petits rentiers. Le fils Lérin, de dix ans son aîné, la viole alors qu'elle s'était étendue pour se reposer dans le foin. Enceinte, elle plonge peu à peu dans la folie, tue son enfant dont elle a accouché toute seule et se laisse brûler dans la forêt où son petit frère à allumer un feu par jeu. Et la vie reprend son cours. L'ironie cinglante de Jules Renard est en germe dans ce premier essai romanesque qui critique à la fois les mœurs villageois de la fin du XIXe siècle, la lutte des classes et l'oppression des femmes dans la famille.
« – Madame, faut-il ouvrir ? – Non, Honorine, pas encore cette fois. Le petit village de Titly s'agitait depuis l'aube. Les vieilles habitudes s'éveillaient au fond des cœurs ; le moment était venu de s'attendrir, de sourire à la nouvelle année, de lui parler d'une manière flatteuse sur un ton gai, comme pour l'apprivoiser, en ayant l'air ne de point se rappeler les méchancetés de sa sœur aînée qui s'en allait. »
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