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642 classiques de la littérature francophone, disponibles gratuitement
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Notre phrase préférée :Nous fûmes, nous aussi, d’inquiets goélands
Dont les ailes se sont, un moment, repliées ;
Poésie
En suivant les goélands est un recueil de poèmes de John-Antoine Nau, publié en 1914 et dédié au poète ami Jean Royère, fondateur de la Revue La Phalange, qui surnommait « l'ange des tropiques » cet écrivain marin, épris de d'îles lointaines et couronné par le prix Goncourt pour son premier roman en 1903. Il s'agit d'une suite de poèmes en alexandrins, composés souvent en quatrains et organisée en quatre sections. La première est une sorte de variation symboliste sur les goélands, ces oiseaux de mer qui permettent au poète d'exprimer, comme Baudelaire au siècle précédent avec l'albatros, la condition et les états d'âme d'un être au caractère sauvage, inadapté au monde. La deuxième s'intitule « Tristesse d'Alger », la troisième « paysages corses », la dernière « Au loin », voit le retour des goélands, qui rencontrent des lieder de Schumann, et une inspiration de forêts de saules, de peupliers, et de contes de fée.
En suivant les goélands est un recueil de poèmes de John-Antoine Nau, publié en 1914 et dédié au poète ami Jean Royère, fondateur de la Revue La Phalange, qui surnommait « l'ange des tropiques » cet écrivain marin, épris de d'îles lointaines et couronné par le prix Goncourt pour son premier roman en 1903. Il s'agit d'une suite de poèmes en alexandrins, composés souvent en quatrains et organisée en quatre sections. La première est une sorte de variation symboliste sur les goélands, ces oiseaux de mer qui permettent au poète d'exprimer, comme Baudelaire au siècle précédent avec l'albatros, la condition et les états d'âme d'un être au caractère sauvage, inadapté au monde. La deuxième s'intitule « Tristesse d'Alger », la troisième « paysages corses », la dernière « Au loin », voit le retour des goélands, qui rencontrent des lieder de Schumann, et une inspiration de forêts de saules, de peupliers, et de contes de fée.
« Pâles, les goélands sur le ciel de soie bleue,
Semblent une vaine broderie chinoise ;
À peine un accent qui blanchoie
Sur la luisance trop langoureuse. »
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