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642 classiques de la littérature francophone, disponibles gratuitement
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Tome 1
Notre phrase préférée :– Si je descends avec vous jusqu’à la familiarité, c’est à condition, monsieur, que vous vous élèverez jusqu’à la franchise.
Roman
Les mystères de Paris est le roman fleuve d'Eugène Sue, publié sous forme de feuilleton dans Le Journal des débats entre juin 1842 et octobre 1843. Le récit suit le personnage de Rodolphe, le grand-duc de Gerolstein, venu à Paris à la recherche de sa fille disparue, accompagné par ses amis Sir Walter Murph, un Anglais, et David, un médecin noir doué, ancien esclave. Déguisé en ouvrier il découvre les rues de la capitale et de ses environs permettant à l'auteur de dresser un inventaire géographique et social de la région parisienne du XIXe siècle. Mais cette exploration se prolonge d'une réflexion sur le Bien et le Mal et les manières d'inciter au premier tout en combattant le second. Selon Judith Lyon-Caen, « le roman exprime dans son ensemble une quête assoiffée de régénération morale de la société ». Ainsi, la peinture sociale se double d'une galerie de portraits polarisés, petit malfrat, criminel mondain, notaire véreux, mais aussi travailleur pauvre et honnête et incarnation de la pureté en la personne de Fleur-de-Marie, la Goualeuse, petit monde que l'action de Rodolphe éclaire sur sa fonction sociale et sa destinée morale.
Les mystères de Paris est le roman fleuve d'Eugène Sue, publié sous forme de feuilleton dans Le Journal des débats entre juin 1842 et octobre 1843. Le récit suit le personnage de Rodolphe, le grand-duc de Gerolstein, venu à Paris à la recherche de sa fille disparue, accompagné par ses amis Sir Walter Murph, un Anglais, et David, un médecin noir doué, ancien esclave. Déguisé en ouvrier il découvre les rues de la capitale et de ses environs permettant à l'auteur de dresser un inventaire géographique et social de la région parisienne du XIXe siècle. Mais cette exploration se prolonge d'une réflexion sur le Bien et le Mal et les manières d'inciter au premier tout en combattant le second. Selon Judith Lyon-Caen, « le roman exprime dans son ensemble une quête assoiffée de régénération morale de la société ». Ainsi, la peinture sociale se double d'une galerie de portraits polarisés, petit malfrat, criminel mondain, notaire véreux, mais aussi travailleur pauvre et honnête et incarnation de la pureté en la personne de Fleur-de-Marie, la Goualeuse, petit monde que l'action de Rodolphe éclaire sur sa fonction sociale et sa destinée morale.
« Vers la fin du mois d’octobre 1838, par une soirée pluvieuse et froide, un homme d’une taille athlétique, coiffé d’un vieux chapeau de paille à larges bords, et vêtu d’un mauvais bourgeron de toile bleue flottant sur un pantalon de pareille étoffe, traversa le Pont-au-Change et s’enfonça dans la Cité, dédale de rues obscures, étroites et tortueuses, qui s’étend depuis le Palais-de-Justice jusqu’à Notre-Dame. »
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