rechercher un ouvrage
642 classiques de la littérature francophone, disponibles gratuitement
642 classiques de la littérature francophone, disponibles gratuitement
Réflexions sur la vie 1895-1898
Notre phrase préférée :L’essence d’une religion, c’est sa littérature.
Biographie, mémoires - Documents et essais
Les Épilogues de R. de Gourmont sont un ensemble de quatre livres, de la première à la quatrième série, portant le sous-titre de Réflexions sur la vie, publiés de 1903 à 1913. Il s'agit donc de chroniques, de pensées, assez brèves, venues à l'auteur à propos des événements qu'il rencontre au jour le jour, présentés par année et par mois, alliant l'analyse au jugement et à la critique. On y rencontre aussi bien des notes sur la littérature et les écrivains, des considérations qu'on pourrait qualifier de politiques ou géo-politiques, des sujets de société très contemporains comme le féminisme ou la question du latin, et d'autres brèves méditations sur des sujets plus farfelus et plus inattendus comme les Peupliers du Quai d'Orsay ou les bêtes-mendiantes du Jardin des Plantes. Dans un des épilogues du troisième tome, R. de Gourmont désigne lui-même ses textes et leurs finalités premières : « Il y a certainement un public que ces « divagations » intéressent, et d'ailleurs j'écris pour clarifier mes propres idées. »
Les Épilogues de R. de Gourmont sont un ensemble de quatre livres, de la première à la quatrième série, portant le sous-titre de Réflexions sur la vie, publiés de 1903 à 1913. Il s'agit donc de chroniques, de pensées, assez brèves, venues à l'auteur à propos des événements qu'il rencontre au jour le jour, présentés par année et par mois, alliant l'analyse au jugement et à la critique. On y rencontre aussi bien des notes sur la littérature et les écrivains, des considérations qu'on pourrait qualifier de politiques ou géo-politiques, des sujets de société très contemporains comme le féminisme ou la question du latin, et d'autres brèves méditations sur des sujets plus farfelus et plus inattendus comme les Peupliers du Quai d'Orsay ou les bêtes-mendiantes du Jardin des Plantes. Dans un des épilogues du troisième tome, R. de Gourmont désigne lui-même ses textes et leurs finalités premières : « Il y a certainement un public que ces « divagations » intéressent, et d'ailleurs j'écris pour clarifier mes propres idées. »
« Religions. – Le jour historique où un clergé ne se dresse plus, élite au-dessus des têtes respectueuses ou craintives ; s’il a perdu l’influence intellectuelle ; si son pouvoir exorciste et magique est contesté, en même temps que l’origine des délégations divines dont jadis il s’auréola ; s’il se sent réduit au rôle de pasteur du troupeau inférieur, des brebis qui pâturent les tristes pâturages de la médiocrité ; – à ce moment il devra, ou se décourager, ou s’unir aux chefs des autres bergeries, ou s’entêter dans l’orgueil même de sa stérilité candide. »
Partager