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642 classiques de la littérature francophone, disponibles gratuitement
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Notre phrase préférée :Il se rappelait sa jeunesse, où pour échapper à la solitude, il avait toujours mis une femme dans son intérieur et fini ses liaisons en acoquinements.
Roman
Manette Salomon est le cinquième roman publié par les Frères Goncourt et il s'inscrit dans la thématique explorée par Balzac dans Le Chef-d’œuvre inconnu ou Zola dans L'Oeuvre. Il met en scène deux amis peintres, Anatole et Coriolis, pour explorer le domaine de la peinture, comme ils l'avaient fait pour celui du journalisme et des écrivains dans un précédent roman. Ces deux personnages échouent dans leur art, l'un sans souffrance, du fait de sa paresse et de son esprit bohème, l'autre voyant son talent ruiné par sa maîtresse qui est aussi son modèle, Manette Salomon. Leur servant de contrepoint, le prix de Rome, Garnotelle, incarne l'alliance de la réussite sociale et de la médiocrité picturale. Les Goncourt dressent ainsi un panorama du milieu de la peinture entre 1840 et 1860, entre les lieux typiques de Barbizon et de Fontainebleau et les fantasmes de Rome et de l'Orient turc et grec. Dans sa justesse, les hommes ne changeant pas vraiment, ce roman donne aussi à voir l'éternel monde de l'art.
Manette Salomon est le cinquième roman publié par les Frères Goncourt et il s'inscrit dans la thématique explorée par Balzac dans Le Chef-d’œuvre inconnu ou Zola dans L'Oeuvre. Il met en scène deux amis peintres, Anatole et Coriolis, pour explorer le domaine de la peinture, comme ils l'avaient fait pour celui du journalisme et des écrivains dans un précédent roman. Ces deux personnages échouent dans leur art, l'un sans souffrance, du fait de sa paresse et de son esprit bohème, l'autre voyant son talent ruiné par sa maîtresse qui est aussi son modèle, Manette Salomon. Leur servant de contrepoint, le prix de Rome, Garnotelle, incarne l'alliance de la réussite sociale et de la médiocrité picturale. Les Goncourt dressent ainsi un panorama du milieu de la peinture entre 1840 et 1860, entre les lieux typiques de Barbizon et de Fontainebleau et les fantasmes de Rome et de l'Orient turc et grec. Dans sa justesse, les hommes ne changeant pas vraiment, ce roman donne aussi à voir l'éternel monde de l'art.
« On était au commencement de novembre. La dernière sérénité de l’automne, le rayonnement blanc et diffus d’un soleil voilé de vapeurs de pluie et de neige, flottait, en pâte éclaircie, dans un jour d’hiver. »
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