rechercher un ouvrage
642 classiques de la littérature francophone, disponibles gratuitement
642 classiques de la littérature francophone, disponibles gratuitement
Tome VII - Le Temps retrouvé
Notre phrase préférée :Les vrais paradis sont les paradis qu'on a perdus.
Roman
Pendant la guerre de 14-18 la mauvaise santé du narrateur, qui s’est encore dégradée, lui évite le front, dont il a des nouvelles par son ami Saint-loup. Il rend compte de profonds changements à Paris, dans la mode, les mentalités : ce qui choquait ne choque plus. Le salon de Mme Verdurin triomphe. Le narrateur constate la terrifiante dégradation physique de tous les gens qu’il a connus. Il craint de ne jamais être capable de rédiger son œuvre. Mais un faux pas, qui déclenche en lui des sensations éprouvées à Venise, lui révèle la puissance de la mémoire. Il commence alors à écrire et ne vit plus que dans le souvenir, qui le ramène à Combray.
Pendant la guerre de 14-18 la mauvaise santé du narrateur, qui s’est encore dégradée, lui évite le front, dont il a des nouvelles par son ami Saint-loup. Il rend compte de profonds changements à Paris, dans la mode, les mentalités : ce qui choquait ne choque plus. Le salon de Mme Verdurin triomphe. Le narrateur constate la terrifiante dégradation physique de tous les gens qu’il a connus. Il craint de ne jamais être capable de rédiger son œuvre. Mais un faux pas, qui déclenche en lui des sensations éprouvées à Venise, lui révèle la puissance de la mémoire. Il commence alors à écrire et ne vit plus que dans le souvenir, qui le ramène à Combray.
« Toute la journée, dans cette demeure de Tansonville un peu trop campagne qui n’avait l’air que d’un lieu de sieste entre deux promenades ou pendant l’averse, une de ces demeures où chaque salon a l’air d’un cabinet de verdure, et où sur la tenture des chambres, les roses du jardin dans l’une, les oiseaux des arbres dans l’autre, vous ont rejoints et Vous tiennent compagnie – isolés du moins – car c’étaient de vieilles tentures où chaque rose était assez séparée pour qu’on eût pu si elle avait été vivante, la cueillir, chaque oiseau le mettre en cage et l’apprivoiser, sans rien de ces grandes décorations des chambres d’aujourd’hui où sur un fond d’argent, tous les pommiers de Normandie sont venus se profiler en style japonais, pour halluciner les heures que vous passez au lit, toute la journée je la passais dans ma chambre qui donnait sur les belles verdures du parc et les lilas de l’entrée, sur les feuilles vertes des grands arbres au bord de l’eau, étincelants de soleil et la forêt de Méséglise. »
Partager