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642 classiques de la littérature francophone, disponibles gratuitement
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Notre phrase préférée :Il ne faut pas beaucoup d'esprit pour montrer ce qu'on sait ; mais il en faut infiniment pour enseigner ce qu'on ignore.
Documents et essais
Ce roman épistolaire est constitué par la correspondance de deux Persans, Usbeck et Rica, qui voyagent en Europe de 1711 à 1720, avec des gens restés à Ispahan ou rencontrés dans certaines villes d’Europe. Ces lettres relatent, d’une part, le drame qui se joue à Ispahan dans le harem d’Usbeck en son absence, ce qui donne au roman une saveur exotique un peu libertine ; c’est aussi pour Montesquieu l’occasion de dénoncer le pouvoir absolu et d’en montrer les dangers. Elles expriment, d’autre part, les impressions de deux voyageurs que les comportements européens (et surtout français) étonnent. Montesquieu se moque ainsi de certaines habitudes françaises, et dénonce, sans risquer la censure, la société et le régime politique de son époque.
Ce roman épistolaire est constitué par la correspondance de deux Persans, Usbeck et Rica, qui voyagent en Europe de 1711 à 1720, avec des gens restés à Ispahan ou rencontrés dans certaines villes d’Europe. Ces lettres relatent, d’une part, le drame qui se joue à Ispahan dans le harem d’Usbeck en son absence, ce qui donne au roman une saveur exotique un peu libertine ; c’est aussi pour Montesquieu l’occasion de dénoncer le pouvoir absolu et d’en montrer les dangers. Elles expriment, d’autre part, les impressions de deux voyageurs que les comportements européens (et surtout français) étonnent. Montesquieu se moque ainsi de certaines habitudes françaises, et dénonce, sans risquer la censure, la société et le régime politique de son époque.
« Nous n’avons séjourné qu’un jour à Com ; lorsque nous eûmes fait nos dévotions sur le tombeau de la vierge qui a mis au monde douze prophètes, nous nous remîmes en chemin ; et hier, vingt-cinquième jour de notre départ d’Ispahan, nous arrivâmes à Tauris. »
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